b) Un absurde, pas si absurde que ça.
Avoir la foi, c'est croire en Dieu, c'est à dire avoir la conviction, la certitude de l'existence de Dieu, c'est pourquoi l'acte de foi n'est ni anodin ni aisé.
L’acte de foi ne devrait pas s’arrêter à l'unique fait de dire "je crois", mais il devrait aller au devant de ce qui devrait être inaccessible pour le commun des mortels, pour atteindre la vérité suprême; celle de la certitude de l'existence d'un créateur pas comme aucune chose.
La quête de ce savoir est d'autant plus compliquée; du faite que ce créateur indescriptible a rattaché l'acte de foi à sa personne et à sa volonté. Personne ne peut te mener à la foi, si ce n'est Dieu, soit en persuadé. Toutefois le bon Dieu a intimement lié l'acte de foi à la piété, en somme à de la bonté et rien qu’à de la bonté. C’est pourquoi, pour nous accorder la foi; le bon Dieu nous oblige à forcer son vouloir par les actes de bonté, puisque pour le seigneur la foi est de plus loin, la denrée la plus cher qu’il soit. Elle ne peut que l’être, puisque c’est à elle seule que revient le privilège de nous permettre une éternité dans une aisance qui n’a été suggérée par aucune fiction.
C’est cette binarité, volonté divine et piété, au sein duquel est confiné l’acte de foi qui a dérouté et déroutera encore bon nombre d'humains.
L'homme est un ignare, prétentieux, il se dit, si Dieu existe; je devrais être capable de le savoir et de le connaitre par le savoir et la science, comme il se dit, comment, la bonté, un acte, qui en somme des plus anodin, certes pour celui qui le dit seulement par la bouche, peut permettre l'acquisition de savoir ?
Les actes de bonté et leurs antagonistes; les actes criminels; n'ont pour notre logique pas de place dans le domaine de l'acquisition du savoir. Voici l'une des logiques humaines rudimentaires dont rares sont capables d’en échapper, sauf si Dieu le veut, c'est ainsi que se révèle à nous majestueuse et ingénieuse cette Révélation Divine "C'est nous qui les avons créé et nous avons solidement scellé leur geôle -Coran". Petit homme, convaincs toi, tu es solidement et astucieusement enfermé dans une geôle, d’où tu n'échapperas point.
En d'autre terme; l'homme se dit, si Dieu existe, il serait possible de le mettre en évidence par des moyens expérimentaux ou philosophiques; comme toute autre chose qui existe; et que l'homme a découvert. Cependant, le bon Dieu a interdit un tel exploit à l'homme. La preuve en est que, malgré des preuves scientifiques irréfutables de l'existence du créateur, bizarrement ces preuves ne convainquent pas le scélérat, pour la simple raison qu'il est scélérat. Ainsi, même la science n'est d'aucune utilité ou secours pour les pervers, "Etrange Eminente Singularité, ALLAH’’. La religion prend donc le devant, puisque elle engendre ou révèle la science et l'authentifie et non le contraire, comme cette notre autre logique le prétend et continue de le prétendre.
Cela n'enlève absolument rien à la force que la science peut avoir sur notre foi, toutefois, il faut reconnaitre que sans cette volonté de se conformer aux actes de bontés, il existe réellement un voile intangible qui nous empêcherait quoi que nous fassions d'aboutir à l'acte de foi. La non-conformité aux actes de bonté, et le chevauchement vers l'abject, le vil; peut nous dérouter même après que nous ayons acquis quelques croyances.
Dieu a instauré donc une toute autre logique, logique qui échappe à l'homme et au commun des mortelles, et qui se révèle difficile même à croire; en raison de son caractère tout différent de la logique humaine. En somme la croyance en cette autre logique et aussi tributaire de la foi. Si on veut avoir la foi, on doit donc être d'une bonté exemplaire, se soumettre aux directives divines, et attendre voir. Nous aurions procédé ainsi comme dirait cet autre, par un raisonnement par l'absurde, nous aurions supposé vrai l'existence de Dieu et ce qui a été stipulé ci-dessous, en espérant atteindre le résultat escompté, qui est de croire en Dieu, et par voie de conséquence atteindre et détenir la preuve irréfutable de l'existence de cette autre logique, celle qui conduit au salut suprême.
A mon humble avis, l'instauration de cette autre logique par le Divin; devrait avoir une raison. Celle privilégiée, c'est celle peut être qui conjugue ces deux qualités du Bon Dieu, qui sont "l'Eminente Fierté Hautaine et le Plus Généreux", et qui par voie de conséquence suggère que l'Eminente Etrange Singularité, le Très Généreux; veut se pourrait-il ainsi minimiser, les possibilités que le mécréant scélérat, le criminel, puisse avoir pour l’implorer une fois dans le marasme, réduisant ainsi la chance que ce dernier peut avoir dans l’imploration pour accéder à la miséricorde divine et alléger ses souffrances.
Cet absurde qui n'est pas si absurde que ça, est un formidable et très sage raccourci vers la foi, qui à mon humble avis ne peut être permis qu'au élus du seigneur, ceux que Dieu aura su qu'ils ont bonté dans les cœurs. Espérons et prions pour que ces quelques maladroites lignes; puissent profiter aux uns et aux autres, en leur permettant si Dieu le veut, l'acquisition de la foi et par voie de conséquence prendront leur ascension et leur envole vers des cieux de foi plus cléments, et qui sont l'acquisition de la certitude de la Réalité Divine qui est fort réconfortante pour le croyant, et qui à travers elle, ironisera bien poliment des supposées vérités qui immergent l'ignorant mécréant.
Pour l’avoir créé, le bon Dieu sait comme personne d’autre l’insignifiance de l’être humain et son incapacité inouïe, et que le bon Dieu à l’entière responsabilité de tout un chacun. En fait on est doté de rien du tout, mais absolument de rien du tout, force est de le marteler pour le croire, c’est pourquoi le bon Dieu veut que l'homme vit sur terre humainement et humblement, c'est-à-dire en paix, où chacun se sent épaulé par l'autre, et où l'autre ne devrait avoir absolument rien à craindre d'autrui. On voit pointer la fameuse citée idéale d’Aristote, sauf que cette cité là est tributaire de la seule foi. Acquérez votre foi et vivez la splendeur éternelle. Rien n’est interdit avec la foi, si ce n’est l’exécrable, le répugnant.