a) C’est la faute au capiteux.
Il n'y a assurément pas deux qui peuvent réfuter le fait qu'un schéma
(un dessin) vaut mieux qu'un long discours, ce qui remplacerait
au mieux le schéma en matière de littérature, serait un exemple,
et pour couper court à toute spéculation, on se tiendrait à l'exemple des théologiens; tel que rapporté par l'auteur de l'article de l'abrogation.
Voici le verset originel supposé abroger par le verset de la prohibition du vin.
Ci-dessous la traduction du verset telle qu'elle apparait dans le
texte de l'auteur de l’article de l’abrogation:
« Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante
et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui
raisonnent »-67- Les abeilles.
Voici une traduction bien personnelle
" Et des fruits des palmiers et des vignes; vous prenez un capiteux
et de bonnes ressources, c'est qu'il y a en cela; des Révélation Divines
pour des gens raisonnables -67- les abeilles.
1- Le terme arabe "Rizke" englobe tous les ressources et les bienfaits, dans ce cas bien précis; il peut s’agir notamment des raisins secs et des dates; parce qu'ils sont les dérivés de ces arbres au même titre que le capiteux; comme il peut s’agir de tout bien qu’on peut tirer des fruits des vignes et des palmiers.
2- Dans ce verset, le terme bon; ne concernerait en faite que les ressources; et non le capiteux, quoique que le terme arabe "Hassan" ne veut absolument pas dire bon sans entache, au contraire; ce terme englobe même une certaine idée de pas vraiment bon, le terme français le plus proche du terme ‘Hassan’ serait "pas mal".
3- Dire qu'une chose n'est pas mal, ou qu'elle est bien; n'enlève rien à ce qu’elle peut nuire. Prenez les bonbons; ou même les gâteaux, qu'on qualifie généralement de succulent, alors qu'on sait pertinemment qu'ils peuvent
être d'une nuisance terrible.
4- L'homme a toujours retiré le vin des raisins, des dates et de bien d'autres fruits, il continu de le faire et il le fera apparemment toujours, notamment les bédouins de l'époque de notre cher prophète. Aucune contradiction dans cette information, sauf si on considère que le message est adressé à ceux qui n'ont pas le droit de le faire (les croyants), ou encore; on peut se dire; mais comment le prohibé peut-il être bon? En projetant ainsi au capiteux la qualité par laquelle ont été qualifiés les seules ressources. Ce lien direct et cette confusion; ont insufflé une forme de contradiction entre ce verset et le verset de la prohibition du vin; comme il sera vu par la suite. Pour s'en défaire de cette incompréhension et eux les savants, ils ont tout simplement abrogé le verset en question, c'est ce qu'ils appellent l'ablation, efficace et simple.
Le bon sens veut que ce verset soit un message adressé indifféremment aux mécréants et aux croyants et non aux seuls croyants, parce que, si le mécréant obtient de ces fruits; ajouté au capiteux les autres produits dérivés, le croyant quand à lui se contentera des dérivés non prohibés. Encore une fois; sans cette supposition inconsciente; qui suggère une restriction au niveau du destinataire du message de ce verset; aucune contradiction n’est à soulever. Il se peut même qu’a travers ce verset le Bon Dieu a voulu tout simplement
attirer notre attention sur un important fait, qui serait le pouvoir
qu’a un produit naturel de donné naissance à de bonnes ressources
et à de bien moins bonnes comme le capiteux. Et c’est cette interprétation
qui me parait la plus plausible, et qui serait de bon augure.
a) La foi une question d’acharnement.
Pour comprendre mieux cela, on doit avoir vraiment lu le saint Coran
en sa totalité plus d'une fois, le meilleur serait que nous l’ayons appris.
Le coran est un livre qui diffère de tous les autres, en tout. L’une des caractéristiques qu’on peut lui trouver, c’est qu’il provoque incontestablement; en celui qui le lit; et qui n’a vraiment pas une certitude du divin, un sentiment irrésistible de rejet. L’esprit du lecteur est accroché, à des détailles ou à des formules littéraires et à bien d’autres choses; qui poussent irrémédiablement au dénie du saint coran. Cet accrochement peut être tellement intense au point de provoquer des étourdissements, c'est pourquoi il y a lieu de trouver des circonstances atténuantes de tailles pour nos théologiens, qui pour la plus part ne sont absolument pas des saints, mais des êtres humains comme tout un chacun. A l’évidence; ils se sont tout simplement fait avoir comme des petits enfants.
" Et Dieu vous met en garde contre sa personne. -coran-".
Il en découle que la lecture du coran, nécessite; surtout au tout début; particulièrement pour ceux qui étaient dans l’égarement, patience, abnégation
et acharnement pour ne pas crier sa colère et réfuter le livre en bloc et en détaille. Ceci atteste encore une foi; premièrement; que l’acte de foi
n’est ni dérisoire ni simple, mais c’est le sacrement d’efforts et de privations concédés, en raison de sa très grande valeur auprès du seigneur, et deuxièmement; que ce livre n’est pas le fait d’un être humain,
parce que si un homme l’avait écrit; il aurait tout fait pour que tout
le monde le croit, les choses sont à l’évidence tout à fait à l’opposé dans
le Saint Coran, réussir un tel exploit dans un ouvrage littéraire n’est pas
du ressort des humains . Et si ce n’est par la grâce d’une miséricorde divine; l’existence de versets hautement véridiques « bien scellés », et qui ne peuvent émaner que d’un émérite savant, nul n’aurait cru en Dieu. Malgré cela,
ne croira que celui que Dieu a décidé qu’il croit et pas autrement.
4- Quand au qualificatif "Révélations Divines", bien évidement il concernerait le capiteux et les ressources qui sont issues des fruits des palmiers et des vignes, il y a juste une ambiguïté de compréhension de taille. En effet; le terme "Révélations Divines" qui est le sens le plus proche et le plus significatif du terme arabe "aya", plutôt que signes, fut inconsciemment et machinalement associé à ce qui devrait être strictement bon, comme le sont les ressources non prohibés; alors que tout le monde sait pertinemment que les Révélations Divines s'appliquent indifféremment aux très bonnes choses qu’aux très mauvaises, le tout et de la création du seigneur; ce qui laisserait supposer que c'est la juxtaposition de ces deux antagonistes au sein d’un même verset qui a en quelque sorte induit en erreur. Il se pourrait aussi; que cette incompréhension soit le fruit du sens que les uns et les autres veulent bien admettre du terme "Révélations Divines" ou signes, qui pour bon nombre reste ambigu et ils ne savent vraiment pas ce que ce terme englobe.
b) La Réalité Divine.
Premièrement, ce terme est associé indifféremment au bien et au mal,
deuxièmement; ce terme informe sans équivoque aucun, que les phénomènes naturels ou toute chose dont il fait allusion par l’intermédiaire du qualificatif « Révélations Divines » ; relève du seul ressort de Dieu, et que; si minutieusement et intelligiblement contemplée, cette chose ou ce phénomène; ferait irrémédiablement apparaître Dieu, donc les Révélations Divines dont l'objectif serait de faire part de ce qui devrait convaincre du divin, viseraient de toute évidence les mécréants plus que les croyants.
Demandez à un anesthésiste si l'enivrement d'un bon capiteux est égalable en quoique ce soit à l’enivrement d’autre produit du genre. Tu peux boire comme un trou, comme certains se plaisent à le dire, et si ton capiteux se réfère à une bonne année, tu auras toujours quelques esprits, sans perdre de vue qu’un produit enivrant et en faite un anesthésiant; ce qui n’est pas une mince affaire, et que le fait de dire que ceci est un capiteux qui dérive d’une bonne année; n’enlève jamais la part du mal que ce capiteux renferme, aussi; ce verset polémique n'a jamais ôté la part du mal que le capiteux renferme, c'était juste des projections de certains esprits; et non des affirmations écrites noir sur blanc, et comment pourrait-il être ainsi; puisque Dieu atteste de ceci:
Traduction (Mienne).
"Ils vous interrogent à propos du vin et les jeux de hasard, dis; au sein d’eux il y a une très grande coulpe et des profits pour les gens, et leur coulpe est plus grande que leur profit. Et ils vous interrogent, que peuvent-ils dépenser? Dis; le pardon. C'est ainsi qu’ALLAH clarifie pour vous les R.D (Révélations Divines) se pourrait-il que vous y réfléchissez?-219- la vache.
Ainsi donc, le vin contient et contiendrait toujours une part de mal et de bien. A propos; qu'en est-il de ce verset? Faut-il aussi l'abroger?
Voici le meilleur.
Traduction (Mienne):
L'exemple du paradis promis aux pieux, en son sein des rivières d'une eau inchangée, des rivières de lait dont le gout n'a absolument pas changé
et des rivières d'un vin délicieux pour les buveurs….-15-Mohamed.
Honnêtement, si on avait dit que ce verset devrait être abrogé en raison
du verset qui interdirait le vin; j'aurais volontiers acquiescé,
cependant comme la rivière se trouve au paradis;
il leur a été difficile de l’obstruer.
Voici le verset interdisant le vin et bien d’autre chose; et qui n’abroge absolument rien du tout; surtout pas le verset ou il est question du capiteux; verset qui vu de près; ne suscite aucune contradiction, et reste toujours de rigueur ; et au vu de l’ensemble du texte coranique ou il est question de vin;
sa présence réconfortante plutôt.
Traduction du verset qui apparait dans l’article.
« O les croyants ! Le vin, les jeux de hasard, les statues, les flèches de divination sont une abomination inventée par Satan. Ecartez-vous-en afin que vous réussissiez.-90- » La Table.
Voici la traduction que j’ai fait.
" Ô; vous; ceux qui ont cru; c'est que le vin, les jeux de hasard;
les statues et le tirage au sort; sont une salissure ignominieuse;
fait du diable, évitez les donc; se pourrait-il que vous réussissez -90-
C'est qu'à travers le vin et les jeux de hasard; le diable veut instaurer entre vous; l'inimité et l'animosité et vous faire obstacle contre l'invocation d'ALLAH et contre la prière, est-ce que vous allez donc vous abstenir? -91- La table
Le verset qui réconforte l’existence de ce verset et celui où il est question de capiteux et permet de se rendre compte de la continuité dans les idées sans contradiction aucune, le voici.
Le verset
"Oh vous ceux qui ont cru, n’approchez pas la prière tout en étant ivre,
jusqu'à ce que vous savez ce que vous dites…-43-" Les femmes.
Ceci atteste que le problème réside plus dans l’enivrement du capiteux que dans le capiteux lui-même, et c’est en faite de cet enivrement qu’il a été question dans le verset où il est question du capiteux; enivrement guère qualifié de bon comme on peut le croire ou nous le faire croire, mais c’était juste une précipitation d’idées qui a conduit à cette malencontreuse compréhension, qui, à son tour a conduit les prétendus savants à inventer une règle à dormir debout, règle nommée "abrogation".