F/I) L’Optimisme.( B.N).
a)La botte d'Herbes.
Se lever tôt, prendre une route de compagne, loin de toutes les perturbations atmosphériques ou presque, pour savourer un air nature, rarissime, dans un monde où tout est dénaturé, de surcroit enrobée de toutes les saveurs printanières, mais pas seulement, puisque si on en croit les alchimistes, cet air contiendrait un gaz qui prétend-on, a la manie de n'exister qu'à ces heures de la journée et qui serait d’après toujours ces alchimistes un médicament anti-asthmatique.
Au cours de votre pérégrination matinale, vous aurez le plaisir d'être généreusement bercer par des rayons de soleil qui n'ont rien à voir avec leurs frères des autres heures de la journée, pour leur douceur, et pour leur robe dorée; qui n'osent exposer qu'a ces instants bien furtifs et volatiles de la journée, c'est comme pour dire que le monde appartient vraiment à ceux qui se lève tôt.
Si vous êtes intrépide, vous consentirez certainement quelques efforts pour faucher à l'aide d'une faucille, à la manière des anciens, quelques herbes sauvages en surabondance en raison d'une pluviométrie exceptionnelle cette année, ce qui vous donnera droit à des saveurs et des plaisirs supplémentaires, complétera et achèvera votre matinée sportive en apothéose. La générosité de la matinée résiderait pour vous certainemment avec quelques ingéniosités dans le fait que grâce à ces herbes, vous pouvez constituer un petit stock de fourrage vert, nature, donc bio, stock qui, avec un peu plus d'intrépidité, peut vous permettre d'engraisser gratuitement en un mois maximum, un bien joli agneau, et cerise sur le gâteau, vous aurez le plaisir de croquer des côtelettes plus nature que nature. Toutefois, on ne peut jamais savoir la bonté que peut nous procurer un lever tôt. Le Mardi 05/05/2015.
b) La Morale.
Il parait que l'humanité continue et continuera toujours à tergiverser sans jamais pouvoir être d'accord sur les valeurs morales et déontologiques à respecter par tous? La science humaine qui a réalisé tant de succès sur le plan technologique, a connu un sévère revers sur le plan des sciences humaines. Les mœurs vont se dégradant, mais qu'est-ce que tu racontes? Les mœurs ne se sont jamais retrouvées au top comme ils le sont aujourd'hui. Tout ceci n'est que délire, les mœurs? pure fantaisie. Trois discours bien distincts, et qui vont jusqu'aux antagonismes. Les deux derniers prépondérants, attestent du très grand relâchement des valeurs morales et éthiques atteint de nos jours par les prétendues sociétés modernes.
Les questions de fond seraient de savoir, et un:
Est-ce que les bonnes mœurs, et les valeurs morales telles que définies jadis, sont-elles vraiment nécessaires au bon vécu de l'humanité? En d'autre terme, serions-nous plus humain, bien plus portant et heureux avec les grandes valeurs humaines de jadis; c'est-à-dire religieuses?
Et deux:
La science possède-t-elle les moyens et les outils pour élucider cette question?
Pas si sûr, et ce en raison des énormes divergences des idéologies et des religions de l'humanité, et qui ont une prise d'étau sur la science, mais surtout, parce que le relâchement des mœurs permet la procuration de plaisirs, éphémères, immédiats et bon marché, ce qui lui donne une prise encore bien plus tenace sur l'humain, au point où la majorité des idéologies en usent pour arriver à leur fin, constat qui permet au moins de comprendre pourquoi les épidémies se transmettent et que les bonne santés (les bontés), presque jamais.
On disant que les bonnes mœurs de jadis, peuvent nous permettre à coup sûr de vivre beaucoup mieux, on ne risque au moins de ne pas être huée publiquement par les sages de l’humanité, à croire qu’elle en compte quelques-uns parmi ces membres, pour la simple raison; que seuls ces messieurs qui sont capables de discernement, au milieu de cette marée nauséabonde de pensées infectes; pour pouvoir vous dire sans détour, que ce qui fait le régal des idéologies de la discordance et de la déliquescence, ne peut être que néfaste et malsain. Le Mercredi 06/05/2015.
c) Le jour de gloire.
Une journée en somme toute banale, pas d'idée prometteuse au large qui peut te permettre quelques échappées littéraires, qui, qui sait, peuvent te permettre la gloire. Ainsi est faite la vie, on ne peut parait-il pas échapper à des moments de faiblesse et d'inattention. Toutefois, l'important c'est de garder la main, puisque seule la perspicacité a le secret de te faire dégoter ton jour de gloire. Donc, gardant cette mains, ne serait-ce qu'on écrivant ces quelques lignes, tout en les augmentant par cette politesse de tous les jours, qui est : est-ce que vous vous portez bien? En tous les cas, espérant le pour tous et toutes, ne m'en voulez pas, mais je pense être un vieux chenapan qui ne veut pas rompre avec les habitudes.
d) Des pensées.
Mon errance sur la toile, bien timide, il faut le reconnaître, a fait que mon attention soit accrochée par ces deux pensées:
La première : ’’Une vie où je pourrais me souvenir de celle-ci “, pensée qui figure dans le livre de l'Etranger du bien célèbre Albert Camus, et qui a insufflé cette autre pensée:
” Il peut paraître que cette pensée, celle d'Albert Camus bien évidement, est bien sensée et noble, du fait qu'elle peut suggérer que celui qui est l'auteur, ou celui qui pense en faire son leitmotiv, ou celui qui en a déjà fait son leitmotive, s'imagine que si une seconde vie lui sera permise, cela lui permettrait d'éviter les erreurs qui étaient les siens. Sauf que cela peut n’être qu’un souhait bien vain, parce qu’il parait que même si cela soit permis, on reproduira certainement une vie à l’identique. Le phénomène de la métempsycose donne quelques crédibilités à cette vision des choses, pour nous révéler que ce que nous vivons, nous l'avons déjà vécu, et que nous n'avons, se pourrait-il rien fait pour que le vécu dont nous ne sommes pas vraiment content change. N’est-ce pas bizarre ?? La vie est bien étrange, il faut le reconnaitre ??’’
La Seconde : “ L'optimisme est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal”, pensée dont a fait usage le très fameux Voltaire dans le célèbre livre de Candide, ce qui a permis la formulation de cette autre idée sur l'optimisme, qui suggère quant à elle qu'on peut se tromper, même si on s'appelle voltaire, parce que, ce qui n'est peut-être pas sujet de discorde, c'est que la littérature ne donne pas accès au savoir absolu, mais elle est juste le moyen qui permet d'exprimer de rendre et surtout de consigner des idées furtives de peur qu’elles ne s’évanouissent, et que seul le cumul et la confrontation des idées peut conduire à des lumières, c'est pourquoi, quitte à se tromper, on dira que l'optimisme des sages, serait : ’’La reconnaissance du mal qui nous ronge, et que faute de moyen immédiat de s'en défaire, on espère pouvoir trouver le moyen de le faire le jour d'après, ce qui nécessite de la patience et des labeurs ’’. J'ajouterais qu'une idée même fausse, participera certainement à l'enrichissement de notre savoir, parce qu'on aurait au moins sus une idée fausse, c'est pourquoi il est primordiale de transcrire nos idées, nos pensées, sans que nous ayons à rougir, et ça devrait s'appeler le courage d'oser participer, et c'est bien noble, surtout si c'est de bon augure.
Ne serait-t-il pas vrai, que si nous connaissons toutes les idées fausses, il nous ne restera qu'à les éviter, pour que nous soyons dans le vrai?
Eh bien, l’idée de Voltaire, me fait plus penser à des pratiques de Bigboss, qu’a quelque chose qui se conjugue avec l’optimisme et encore moins avec démocratie. Le Vendredi 08/05/2015.