C) Un bât fort blessant.
Les quelques lignes de philosophie religieuse de la page d’avant, ont se pourrait-il le mérite de résumer admirablement l’état d’esprit et les dispositions que nous avons à l’égard de la religion, et attestent une fois encore de la très grande méconnaissance de la vraie religion, religion sur le compte de laquelle est mis n’importe quoi, vu que ce n’importe quoi diffère du raisonnable, du logique et se conjugue avec l’arbitraire, l’irréel.
Toutefois la grande vérité que ces quelques lignes rendent, se résume en ce constat «on croit qu’on croit, mais on ne croit pas ». Il y a lieu même d’ajouter, mais on ne croit vraiment pas ».
L’homme de tous temps n’a jamais cru parce qu’il veut tout simplement croire, ou c’est parce qu’on le lui avait poliment demandé, autrement l’humanité n’aurait connu qu’un seul messager et une seule religion de toute son histoire. Si l’homme croyait parce qu’il veut tout simplement croire ou parce qu’on le lui avait tout simplement poliment demandé, l’acte de foi serait presque loufoque; non réfléchi, et donnerait l’impression d’avoir à faire à un homme enfant de chœur, sans raison ou intérêt aucun, au moment ou il renferme une très grande malice. « Et ils ont fomenté leurs malignes fourberies et c’est chez ALLAH que se trouvent leurs fourberies, et que même si leurs fourberies pouvaient faire disparaitre les montagnes - 46 – Ibrahim ». Ce constat confirme à vrai dire le faite que l’homme ne croit en général vraiment pas, et qu’il ne veut pas croire pour tout l’or du monde, en faite l’homme est un mécréant invétéré, ce qui donne en définitive pour les deux cas de figure, les formidables conclusions, que voici :
« L’homme ne croit pas, parce qu’il ne veut tout simplement pas croire » ; constat de sagesse;
« Mais combien l’homme est mécréant ! » Révélation Divine.
La raison de cette mécréance relève de l’acception générale qu’on nous a inculqué à propos de la religion, mais aussi se pourrait-il, c’est parce que l’homme, particulièrement l'intellectuel, se croit en possession d’outils « raison, esprit, intelligence… » Qui pense-t-il, lui donne le pouvoir et le droit de ne pas croire au moment ou, vue de près, l’homme n’est en possession de rien du tout, surtout pas d’esprit ou d’intelligence, faisons la réflexion suivante :
Si le centre névralgique « le cerveau » via l’intelligence, le savoir, donne à l’homme l’impression d’avoir quelques pouvoirs apparents sur l’ensemble de ses actes, surtout ceux liés à ces membres, il est évident que ce même homme n’a aucun pouvoir ou emprise sur ce centre névralgique. L’homme ne peut d’aucune façon que ce soit éviter de faire une pensée; même celle qui lui est exécrable; ainsi, tout compte fait, l’homme se trouve sous l’emprise et le contrôle d’éléments dont il n’a aucun pouvoir de nature que ce soit. « C’est nous qui les avons créé et nous avons solidement scellé leur geôle, et si nous le voulons ; nous les échangeons totalement par leur pareille -28- l’Homme ».
Pauvre homme, te voila dénudé de ce que tu as cru et que tu crois encore posséder et qui te différencie des communs des animaux, te voilà donc au même rang qu’eux, chose grave, à ton insu, quoique ces derniers jours bon nombre d’humains, pour des obscénités, on fait volte face en se déshumanisant se revendiquant plus animaux que les animaux, mais ils ne le croient vraiment pas, et nous aboutirons sans faille à ce que l’homme croit toujours qu’il croit au moment où il ne croit vraiment pas, l’homme est un grand radoteur sans mémoire.
Cependant, si l’homme a le droit et le devoir de ne croire en rien sans détention de preuve, puisque le scepticisme est une forme de préservation de soi et de lutte contre les corrompus. L’homme a aussi le devoir et l’obligation d’écouter et étudier tous les arguments que lui présente le prétendant à sa confiance, et de ne pas dénier tout ce qui lui est présenté sous un label différent du scientifique, scientifique auquel il croit les yeux bandées, même si rare sont ceux qui peuvent prétendre être en possession des tenants et aboutissant de ce qui est mis sous le label fort éloquent de science, c’est pourquoi nombreux corrompus ont su bien profiter de l’aubaine pour nous faire endosser ce bât fort blessant nous dépassant de loin, et qui est la mécréance entremêlée à une science d’abruties; qui a causé à l’humanité grand malheur et concours à sa perte définitive.
L’étonnant, le subjuguant, l’insaisissable dans tout cela, c’est que l’homme est par suprématie une chambre d’anti-science, trinité, vaches ; souris et singes sacrés, bouddha, mausolées, astrologie, cartomancie, queue de lapin et fétiches de toutes sortes sont là pour l’attester. Ainsi donc, l’homme vu de près, parait fragile sans, ni ressource, ni ruse, et encore moins de science pour défié ’’la fatalité’’.
Mais, pourquoi bon Dieu; l’homme croit-il à toutes ces absurdités abracadabrantes ? Mais pourquoi bon Dieu; l’homme ne peut-il pas et ne veut-il pas trouver la voie du vrai salut, puisqu’elle existe réellement ? La réponse peut résider en ces trois raisons majeurs :
- La voie du salut parait longue,
- Les objets de la vie, quoi qu’éphémères, sont fort biens attrayants,
- Toutes ces soit disant croyances, malgré leur caractère, irraisonnable, cynique, ignoble et inhumain, elles laissent libre arbitre aux passions; amours chéries et gouvernants primordiales de l’homme, ce qui n’est absolument pas le cas de la vraie religion.
- Dieu est authentique, et qu’il n’adviendra que ce qu’il a décidé. Cet état de pitoyabilité avancée de l’humanité en générale, et de ses croyances saugrenues en particulier, mises au coté de sa prétendue raison et intelligence, sont là pour attester de l’existence du Divin ainsi que de la fatalité divine, et non le contraire.