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Catégorie I: Livre I: Dieu Merci.(B.N)
08/11/2013 15:14
C/I) Dieu Merci - (B.N).
a) Le nouveau-né.
Il est une parole de haute sagesse qui invite à apprendre les plus âgés de nos compatriotes pour responsables de la gestion de nos affaires publiques, et une autre parole d'une sagesse encore bien plus importante, qui détrône ce hautement authentique et qui ne devrait susciter aucune polémique, quoique j’en doute, c'est bien celle qui invite à ne pas prendre de responsables d'entre ceux qui ont une croyance autre que la nôtre.
Ainsi, la personne qui est en mesure de vous procurer le meilleur bien être, de mieux vous comprendre et de réagir positivement avec vous et avec vos attentes, serait ce vieil homme ayant votre appartenance idéologique, le meilleur encore serait celui qui aura votre foi et non votre couleur, ou votre carte d'identité.
Avec l'âge, biens des lectures et des contemplations, il devient clair que toutes les nations qui ont réussi, ce sont celles qui se sont attelées à ce principe, consciemment ou inconsciemment, quoique tout plaide pour attester que ce choix ait été un fait délibéré et voulu. Toutefois, l’ignorance fait que rare sont ceux qui reconnaissent ou peuvent admettre les retombés bénéfiques d'un tel choix, parce que ce choix semble être lié chez les nations païennes plus à des intolérances et à des extrémismes, qu’a une science infuse, à des convictions, ou à un droit naturel et une obligation vitale, parce que sans cela, il y a certainement risque de déroute des nations.
Un exemple nous ai été donné par les Américains et leur président Barak Obama, qui on ne cessa de l’harceler pour sa foi et ses origines et ce jusqu’à la fin de son mandat, il fallait se rendre compte que c’était bien plus fort que ces détracteurs.
J'arrête pour le moment ces quelques philosophies gênantes et obligeantes avant de raconter n'importe quoi, ou de radoter tout simplement, pour raconter sciemment et à coup sûr un peu de n'importe quoi, en disant que durant cette journée, a vu le jour de l'autre côté de la rue où j'habite un nouveau petit bipède, souhaitons-lui la bienvenue et prions pour que de son grand, les fous de ce monde auront diminué ou sublimation du sort, complètement disparus; et que les rênes de la destinée de l'humanité auront changé de mains. Amen.
En relation avec l'actualité dominante de ces derniers jours, qui traite du sujet de l'immigration, je dirais que J'étais sournoisement surpris en lisant le polard de Mr Janis Otsemi, écrivain d'origine Gabonaise, qui a pour titre '' La bouche qui mange ne parle pas''. En effet, j'ai appris de la lecture d'un seul paragraphe de ce polard plus de mots pour décrire des pratiques obscènes, que j'en n'ai appris tout au long de mes lectures antérieures, tel que, émasculer, énucléer……, ce qui atteste d'un état de société qui frôle l'hystérie, si ce n'est l'hystérie.
Bravo pour l'écrivain, qui d'entre les lignes de son écrit, il nous a permis de se rendre à l'évidence que la détresse africaine n'est absolument pas une fatalité, mais c'est une obsession humaine malsaine qui s'est emparée on ne sait comment de cette population, et que je n'ai pu lui trouver de qualificatif pour le moment, même si quelqu’un ose prétendre connaitre les raisons, multitude lui diront, mais à qui racontes-tu tes psaumes David ?
Le jeudi 23/04/2015.Revu le 20/06/2017.
b) Le Bricoleur.
Rien de probant pour cette journée, sauf peut-être que j'étais contraint de bricoler deux canes à pèche rudimentaires pour les enfants. En effet, les enfants ont bien l'intention de m'amener bon grès mal grès pécher, ce qui mettra à l'épreuve les canes, mais particulièrement mes connaissances de l'art de pécher, qui pour ne rien cacher, sont presque nulles.
L'engouement des enfants pour la pèche a été étayé ces derniers jours par les répétitions qu'ils sont en train d'exécuter dans leur école en vue d'une présentation théâtrale infantile.
J'espère leur permettre une répétition grandeur nature réussit. La petite réussite serait de surprendre un poisson bien naïf, quoique j'en doute fort, c'est pourquoi je ne détesterais pas si quelqu'un ferait part aux poissons du naïf que je suis, se pourrait-il que cela leur donnera les consolations et le courage nécessaires pour qu'ils se laissent prendre dans mon hameçon.
Saisissant les circonstances pour dire que, si la maxime en vogue veut que la vie soit un théâtre ou chacun joue un rôle ou son rôle, le probant serait de dire que la vie est un terrain de chasse/pèche ; dans lequel vous devrez impérativement prendre conscience de votre place dans l'arène, de chasseur/pécheur ou de gibier/poisson, afin d'adopter les stratégies adaptées à votre statut pour votre salut, et que même étant gibier, une stratégie même médiocre avec un peu de chance, peut vous permettre bien des rires, et c'est déjà bien plus que ce que peut espérer même un chasseur malchanceux. N'est-il pas vrai, que sur les estrades d'un théâtre les rôles des comédiens sont bien connus? C'est-à-dire ; qu'il n'y a point de tartuferie, alors que la vie n'est qu'hypocrisie, et elle rime plus avec un terrain de chasse qu'avec un plancher de théâtre.
Je serais toujours étourdi et désemparé devant les actes de ce prétendu être prétendument intelligent, comme je l'étais aujourd’hui par cette image de table parue dans une publication électronique, nombreuses Dieu merci, où apparaissent étalés des milliers de comprimés de MDMA ou "ecstasy" et qui, selon les termes de cette publication, ils ont été saisis rien que ce jour dans un recoin du plat-net. Drôle de bipède sans scrupule. Il serait hautement recommandé et fortement sage de se méfier avec beaucoup de soins de ce bipède qui s'autorise et se donne des raisons pour perpétrer un tel crime et malencontreusement, bien d’autres, bien plus pire.
Très cher, si le faite de savoir que les jeunes hommes que la malchance a attiré sur cette voie de destruction, dont vous êtes la source, ont, des mères, des pères, des frères ... etc, en somme une famille, ne vous a pas fait réfléchir et rougir, tu es alors invité à nous dire comment devrait-on t’appeler et considérer ? L'humanité est sans équivoque d'une laideur inouïe.
Le Vendredi 24/04/2015.Revu le 21/06/2017.
C) A La Pèche Comme à La Pèche:
Chose promise chose due, quoi qu’avec un petit retard, mais qu'importe, les rivages du Oued n'étaient pas loin et le temps était à l'idéal, avec un ciel clairsemé de nuages, laissant entrevoir juste ce qu'il faut d'un soleil radieux, et comme toute entreprise qui se respecte, tout a été préparé la veille en prévision d'une rude et terrible journée de pèche, à l'exception peut-être de cette corvée matinale inattendue et qui m'a été assignée d'une façon agréable, sous le déguisement d'un sourire et d'un rire que tu ne peux leur refuser demande. Ainsi donc, on m'assigna sous cet habile déguisement la préparation du repas de la randonné. De cette façon, l’assignataire pouvait savourer mieux sa grâce matinée tout en étant certaine, cerise sur le gâteau, qu’elle pouvait savourer un succulent et copieux festin, et qu'elle ne voulait pas s'en priver de cette petite bénédiction, c'est pourquoi, elle saisira adroitement l'occasion que la chance le lui a conduit jusqu'au-devant de son divan pour en profiter, et c’est ainsi qu’il fut.
Une fois le banquet préparé, mis au point, ajouté aux effets, les cloches du départ tintèrent, et nous voilà, sac en mains, nos cannes rudimentaires sur les épaules, enfin prêt pour une nouvelle expérience de la vie ; aussi infime soit-elle, notre consolateur de choix, c’était le fait que nous restons songeur que cette infime expérience peut contribuer à ennoblir et à enrichir notre savoir et expérience de la vie, puisque il parait que c'est cet infime qui fait le plus souvent la différence entre réussite et défaite.
La route qu’allons emprunter se faufile à travers champs, on ne comptait que très peu d'habitations, cependant, le parcoure expose généreusement de modestes jardins de légumes de saison, une verdure luxuriante, mais aussi des champs de blé et de fève, fève dont on dit que c'est le meilleur féculent d’entre tous les féculents, puisque facile de digestion, et dont les autochtones préparent une purée bien locale, purée dite « Bissara », vous devriez y goûter . Ainsi donc, juste à quelques mètres d’un semblant espace urbain bien modeste que vous vous trouvez envahi par un paysage qui rassasie généreusement la vue, surtout quand on lui applique une filigrane composée de cette multitude de talwegs au fond desquelles ruisselles jusqu'à ce jour une petite eau, qui, sous ces cieux, atteste d'une année pluvieuse. Si tu es un enfant du coin, quelques centaines de mètres sur la route de départ suffissent pour te permettre d'imaginer le sinueux tracé du oued ou ses méandres, bien visibles au loin, au contre bas d'un ensemble de relief disparate de montagneux anarchiques. Je ne pense pas avoir révélé un secret ou avoir fait une découverte, si je dirais que les méandres des oueds et des rivières sont la preuve irréfutable d'un mouvement terrestre bien autre que celui qu'on prétend. Les érudits ou tout simplement les curieux, en possession d'un certain savoir, sont appelés à faire la réflexion suivante:
Mettez en relation la viscosité de l'eau ou son coefficient d'adhérence au sol pour en déduire le mouvement réel de la terre, ainsi que la raison d'être des méandres. Toutefois, et toujours est-il, si tu es un autochtone, ce qui attirera votre attention serait se pourrait-il que l'arbre du figuier a les branches habillées de jeunes feuilles d'un vert éclatant, preuve d'un sol bien désaltéré, mais surtout que ces feuilles sont entremêlées déjà de nombreux jeunes fruits, ce qui laisse entrevoir une récolte proche et abondante. Une fois sur le lit de l'oued, le flot des eaux te surprendra par son intensité, sa sérénité et sa presque limpidité, en effet, il est rare de voir des eaux des oueds intermittents aussi importantes et limpides pendant ce fin de mois d'Avril, c'est l'attestation d'une année généreuse. Pour un bleu que j'étais, et devant cette abondance, je pensais que la rivière allait généreusement me servir en Brochet, quand, mais non sans quelques chagrins, surtout pour les petits scouts qui m'accompagnaient, nous ramassâmes clics et claques, et bredouille nous rentrâmes au bercail.
Dieu merci, comme l'itinéraire du retour fut quelque peu différent de celui du départ, pour ce qu'il permet un presque dépaysement, il m'a donné l'occasion de faire oublier aux jeunots ma gaucherie matinale par une prétendue possibilité de leur réaliser des chapeaux à partir du palmier nain qui abondait sur les lieux, les jeunots ne s'en privèrent pas pour mettre dans l'immédiat ce prétendu savoir à l’épreuve, en exigeant chacun son chapeau de fortune, avec quelques malices, il faut le reconnaître, je pense que je me suis bien tiré cette fois-ci. La leçon de la journée serait peut-être, c'est qu'aucun poisson n'a voulu se sacrifier et se faire prendre ; pour me donner la joie de goûter à mon appât, comme je l'espérais, parce que nul poisson ne s'est estimé aussi naïf que je le suis, ou tout simplement que le poisson a horreur que les naïf le croquent sous leurs dents.
Le Samedi 25/04/2015.Revu le 24/06/2017. Très bon aïd el fitr.
d) Un Bi-dimanche:
Le dimanche des délices était de retour plus vite encore qu'on l'aurait imaginé, on dirait que le calendrier ne contient dans son répertoire que ce jour, alors comment se fait-il, que pour ce vieillard, ce jour n'existait pas? C'est du sérieux, ne ricanez pas, en effet, on rapporte qu'un vieil homme ne comptait que six jours dans la semaine, c'est-à-dire qu’il comptait tous les jours de la semaine sauf le Dimanche. Il se pourrait qu'on étant préoccupé à attendre ce jour pour les plaisirs qu'il procure, il était devenu pour lui comme éphémère et volatil au point où il ne pouvait se souvenir que des autres jours au sein desquels il était comme dirait entremêlé et suspendu aux choses futiles du quotidien, chose qui a fait que sa conscience n'a pu concevoir une journée toute différente des autres. Ne croyez rien, parce que la chose est bien plus bizarre qu'on ne peut trouver d’explication cohérente ou convaincante à cet état d'esprit, ou que toutes les explications, même les plus abracadabrantes peuvent y convenir, particulièrement celle supra. Toutefois, ceux qui prétendaient avoir étaient en contact avec le vieillard, estiment que le pauvre niait l'existence de cette journée simplement, de peur qu'on l'ôte du calendrier, il la dissimuler et il la cacher du mieux qu’il pouvait. Cependant, il parait que notre vieillard était bien naïf, parce que tenir en catimini ce jour, n’empêchera certainement pas qu’il soit comptabilisé par ceux qui font la loi. Il est même à craindre qu’ils ne rajoutent un Dimanche bis (Bi-dimanche), parce qu'en terme de comptabilité, un Bi-dimanche ferait gagner aux trésors 52 jours, tandis qu'une semaine de six jours les ferait perdre autant, alors mon vieux, il ne faut pas rêver, l’humanité est toujours ce qu’elle est, bien avide de gain et d’assujettissement. Quoiqu'il en soit, le Dimanche était de retour pour endosser ce que les autres jours lui ont délaissé, quelques amertumes, quelques regrets, et Dieu merci quelques espoirs. Qu'a fait le Dimanche de son héritage? Avait-il la sagesse et le pouvoir de réparer et de gagner en virtuosité, pour léguer à ses confrères un meilleur héritage? Pas du tout, il a souhaité continuer sur l'élan des autres jours, espérant que les douleurs s'apaiseront d'eux-mêmes, et pour cause, il ne voyait pas de remède immédiat. Ironie du sort, fatalité ou juste caprices de la nature, parce que, encore une fois de plus, au cours de cette année, et non sans regret que le Dimanche enfonça la tête dans le sable acceptant l'humiliation d'être un jour sans délice, puisque il pleuvait des torrents, et que personne n’osa se rendre au souk. Et comme toujours en pareil cas, le vieillard ne l'avait pas admis du tout, il se sentit trahis par ce temps de loup, mais faute de ne rien pouvoir, il demandait et revendiquait son Dimanche fétiche, grognant et murmurant ce qui n’est audible et compréhensible que pour lui, tout en donnant l’impression d’égrener invoquant le seigneur, ainsi, semble-il, il ne perdait guère face.
Le Dimanche 26/04/2015. Revu le Mercredi 28/06/2017.
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Catégorie I: Livre I: Drôles de responsabilités.(B.N)
08/11/2013 15:26
D/I : Drôles de Responsabilités.(B.N).
a) La myopie
Pour un honnête homme, avoir quelques responsabilités communautaires même minimes et dérisoires, ne renferme à vrai dire aucune joie, si ce n'est le contraire, surtout dans une société où le train quotidien est grippé, au point où tout tourne au ralenti, pour ne pas dire que presque tout est à l’arrêt. L’excuse des détenteurs du pouvoir sous ces cieux, celle non avouée bien sûr, et bizarrement celle par laquelle ils nous supplicient pour y croire, c’est celle-là même par laquelle ils prétendent qu’ils sont les seuls capables de juger de l’opportunité et de la véracité de toute action, et que sans eux, c’est le chaos, au moment où la véritable raison réside dans le fait qu’ils sont atteints par une maladie dangereuse, qui est cette mégalomanie mesquine et outrageuse, qui n’a pour finalité que d’exclure et d’assujettir tous les autres ; ce qui mène crescendo les nations vers les abîmes.
L’incompréhensible qui rime avec l’absurde, c’est que tous les domaines de la vie sont greffés par cette malédiction. On dirait qu’un cancer malin, produit du malin lui-même, qui a gangrené les neurones de l’ensemble de la population, au point où nul domaine de la vie n’est épargné par le mal.
Le lamentable, l’ahurissant qui donne la nausée et fait de vos cheveux des aiguilles d’hérisson, c’est que tout n’est que cinéma. La réalité et tout ce qu’il y a de morose et de scénique comme tu ne peux l’imaginer, il y a vraiment et sincèrement de quoi avoir peur. A propos de cinéma, même cet art est gangrené par le fléau au même titre que sont les autres arts et activités culturelles et cultuelles. Justement, un spécialiste du cinéma d’outres-cieux disait à ce sujet, que le responsable de ce domaine ce veut, réalisateur, scénariste, décorateur, cameraman, .... etc. Il se veut tout à la fois. Vous imaginez le résultat, un vrai gâchis sans résultat probant aucun. Cet état est dû se pourrait-il, à la myopie et la mégalomanie dont est atteint le réalisateur et le très peu d'expériences des acteurs, quand ce n'est pas leur nullité, et c’est ainsi qu’on les adore. Cet état de fait appliqué à tous les domaines de la vie, prendra une connotation et une appellation répugnante, qui rime avec oligarchie et dictature, voire pire.
Il parait que toutes les bonnes volontés ne peuvent rien contre des pratiques séculaires qui ont contraint la raison de se convaincre de la suprématie de la médiocrité, pour ne pas dire de la nullité, non pas par la démonstration de la véracité d'une telle supériorité, mais en réduisant tous les espaces de la raison, et non pas seulement l'espace intellectuel comme le préconisaient bien avant eux les fondateurs du troisième Reich. Sauf que, Dieu merci, et en guise de réconciliation, il faut reconnaître que bien des espaces sont réduits partout ailleurs sur le plat-net, même s’ils sont surtout d'ordre seulement intellectuel et cultuelle. Et ricochet, il faut se convaincre que c’est toujours le même combat que livrent apparemment deux humanités distinctes. C’est ainsi que l’humanité que vous imaginez, faute de ne pas pouvoir affamer l’autre humanité, qui, sauf bénédiction divine, vous devrez en faire partit, tentera de faire d’elle une bête sans cervelle, bon à l’enfer. Cette humanité que vous imaginez, a réussi à imposer un terrain intellectuel et cultuel fort bien lécher par le feu qu’elle a déclenché. Silence, on est en train de tourner, mais non, de brûler, tu veux dire.
Toutefois, et c’est parce que Dieu est bien généreux, il a permis ces nouveaux venus qui sont les réseaux sociaux, qui ont, Dieu Merci, un revers bien sympathique, qui est celui de permettre , bien évidemment, aux chanceux, aux acharnés mais surtout aux têtes brûles, de se protéger peu que soit des flammes et même de mener leur petit combat au côté des géants en ce monde de l’information et de la propagande à tout désemballer, et qui ne connaissent ni répit ni compassion .
Un bien gentil homme me dira, va, tu me révèle qu’on vit dans un monde sans scrupule. Merci pour la révélation, et même si je le savais, j’avais certainement besoin d’assurance pour mon fort intérieur.
Le lundi 27 avril 2015. Revu le Lundi : 10/07/2017.
b) Que La Fatalité Me Frappe.
Dieu merci, Quelques chagrins hérités du Samedi ont commencé à s'estomper, sauf que les vrais chagrins qui m'ont embourbé et qui me paraissent pour le moment difficilement ‘’éludables’’, ou oubliables, sont ceux qui m’ont été infligés par la sottise de la mégalomanie et de l'insouciance, si ce n'est encore par la naïveté d'avoir cru un instant en l'existence de quelques bontés et sagesses humaines.
Tu te crois fort, intelligent, même des fois bien plus beau que le commun des mortels, mais tu te crois surtout à l'abri des séquelles du temps, c'est la jeunesse, l'inexpérience, mais c’est surtout l'ignorance, parce que tout cela n’est qu’éphémère, et ressemble plus à cet infime et minuscule tourbillon, tu sais, ce petit et gentil tourbillon qui se déclare par-ci, par-là, et qui n’est perceptible généralement que là où il a pris naissance. En de rare occasions, les gamins du coin accourent vers lui essayant de voir de près de quoi s’agit-il, mais comme ce subterfuge disparait aussitôt apparu, les petits morveux n’auront jamais le temps nécessaire pour assouvir leur curiosité d’enfant. Le flémard s’échappant à des vitesses non négligeables, empruntant des itinéraires imprévisibles ne laisse derrière lui pour marquer son passage, qu’un ramassis de déchets légers déposés en fin de parcours, c’est comme pour dire, j’y était et je ne suis plus, qu’a tu appris sur moi ? Avez-vous su vraiment les raisons de mon existence et de mon passage ici, là ? Pas si sûr, bande de morveux et de prétentieux, tous en tant que vous êtes.
Pensons donc à laisser derrière nous au moins pareil à ce que laisse derrière lui cet éphémère de tourbillon, puisque nous sommes plus éphémères que lui. N’allez surtout pas, vouloir demander à cet être doté de raison de délaisser derrière lui des recoins propres, parce que ce serait encourir le risque de voir votre cité toute salle.
De nos jours et après ce que l’humanité vient de subir, il est devenu axiomatique, bon grès mal grès le fait de dire que l’intelligence est intimement liée à l’idiotie et à la sottise, en effet il est irréfutable que l’idiotie et une constituante majeure de l’intelligence.
Rien que tout à l'heure, quand je me suis assis sur un banc de fortune, directement sortit de l'âge de pierre, pour être justement une pierre, bien des souvenirs ont refait surface au vue de ces jeunes garçons qui s'asseyaient, pas assez loin, directement sur d’où est sorti le plus lointain de nos aïeux, il faut le croire, je vous en conjure.
Il faut oser le dire, ces jeunes gens s'adonnaient le plus naïvement du monde, comme nous s'adonnions à ce qui est le plus dangereux pour toutes nos santés, tout content d'être branchés, à la mode disent-ils, comme nous l'avons dit. J'avais alors quelques amertumes au gosier, parce que l'âge et l'expérience vous disent ; impossible de leur faire rebrousser chemin, si la fatalité ne s'en chargera pas. Bien sûr, si toutes les sagesses et les expériences se réunissent, il y a lieu d'espérer au revirement peu que soit de la baraque, sauf qu'il faut une fois encore se rendre à l'évidence, et se convaincre que l'humanité concoure à sa perte sciemment, consentante, et que votre espérance restera un vœux pieux.
On ne risque certainement pas de se tromper si on anticipe et on dit, celle-là est une génération qui risque d’être plus rangée par le chagrin qu'elles n'étaient celles antérieures, puisqu'elle aura la lourde tâche de colporter des chagrins cumulés de la sottise humaine, grave encore, sa déroute de la voie du salut sera monumentale.
Sans crainte d'être démenti, puisque certitude acquise, même si les certitudes en de tels domaines sont des choses trop rares pour qu'elles aient quelques crédibilités, pour dire que la fatalité n'est vraiment pas une mauvaise chose, elle est au contraire tout ce qu'il y a de meilleur, et que sans elle, le monde aurait été bien plus pire. Que la fatalité me frappe donc. Amen.
Disant enfin ; que toute la sagesse réside en fait dans cette prise de conscience. Repassez le film de votre vie, et vous devrez constater sans beaucoup de peine, que bien des catastrophes vous ont été épargnées sans que vous sachiez pourquoi, dites-vous que c'est la fatalité, c'est certain, même si bien des bipèdes prétendront d'ailleurs justement ou injustement ; de ne pouvoir rien déceler de la fatalité. La raison en est, que ceux-là, n'arrivent toujours pas à faire la part de l'humain et de l'inhumain, parce que la fatalité n’est certainement pas humaine, pour la noblesse et la miséricorde qu’elle renferme, denrées bien absentes chez l’humain.
Le mardi 28 avril 2015. Revu le Lundi 17/07/2017.
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