H/III) La fourmi et l’arnaqueur.
Acte n° 01 : Un jour de début d’automne, un petit malin d’arnaqueur s’est trouvé assis sous un arbre au beau milieu d’un champ fort bien dénudé.
Acte n° 2 : Soudain son regard tomba sur une petite fourmi qui peinait pour apporter son butin à la fourmilière.
Le narrateur : Le butin qui n’était autre qu’une cigale bien gisante était bien plus lourd pour qu’elle puisse le porté toute seule.
Acte n° 03 : La fourmi se résout donc à aller chercher de l’aide auprès de ses congénères.
Le narrateur : Contemplant la scène de très près, notre arnaqueur se rend compte que la fourmi a trouvé vraiment de l’aide auprès de ses congénères.
Scène n° 04 : Parce que voici notre petite fourmi qui est de retour inconnaissable au beau milieu de plus d’une dizaine de petites fourmis qui lui ressemblaient comme une goutte d’eau.
Le narrateur : C’est en ce moment-là que l’idée diabolique de cacher le cadavre de la cigale traverse l’esprit de l’arnaqueur.
Scène n° 05 : C’est ce qu’il exécute sans réflexion ou remord.
Scène n° 06 : Une fois sur place, la petite bête se fait bien distinguer et remarquer de toutes les autres par son va et vient incessant au milieu du champ entre ses congénères qui la contemplèrent à demi debout sur leurs pattes et vacillant par leurs têtes et leurs longues antennes se demandant que fait leur camarade et où se trouve le butin prétendu.
Scène n° 7 : Après un long moment de patience et d’attente voici la file de fourmi de retour au bercail, délaissant derrière eux leur congénère.
Le narrateur : Il faut bien imaginer la rage de ces fourmis qui pensent être pris pour des nigaudes, même si elles n’arrivent pas à admettre vraiment qu’il s’agit là d’une supercherie montée de toute pièce par l’une des leurs, parce qu’elles n’ont pas l’habitude de ce genre de raillerie dans leur société.
Scène n° 08 : Notre petite et malchanceuse fourmi est restée seule, cette fois-ci à mis-debout ; scrutant les alentours dans l’espoir de découvrir son précieux butin.
Scène n°09 : Toujours aux aguets l’arnaqueur qui a assisté ébahi à toute la scène décide de déposer la cigale à l’endroit où il l’a trouvé.
Scène n°10 : C’est sans tarder que notre malheureuse petite bestiole courra vers son sacré butin, non sans étonnement, le scrutant de fond en comble, l’ayant reconnu elle court parait-il toute contente vers la fourmilière; puisque pensant pouvant prouver sa sincérité et sa bonne foi.
Scène n°11 : Cependant les évènements paraissaient n’être pas en faveur de la petite, puisque le nombre de fourmis qui l’accompagnent est bien inférieur ; en faite il ne dépassait pas une dizaine.
Le narrateur : Notre fourmi se disait tant mieux, vu que je trouve au lieu et place cette carcasse maudite de cigale. Parce qu’elle avait raison, l’arnaqueur a eu aussi la fâcheuse idée de reprendre cette carcasse au vue de la fille de fourmi s’en approcher.
Scène n° 12 : La mène scène se répéta cette fois ci aussi pour notre petite fourmi, parce que c’est simplement après que toutes les autres ont évacué les lieux que par enchantement la maudite carcasse fait son apparition.
Scène n° 13 : Cette fois-ci la petite fourmi après avoir reconnu son butin déploya tout son énergie comme jamais auparavant espérant se pourrait-il pouvoir se passer de l’aide de ses congénères si elle arrivait à emporter toute seule surtout la preuve de son innocence, sauf que rien à faire ; le cadavre ne voulait pas avancer d’un iota, la tâche parait trop rude et le butin fort bien succulent pour baisser les bras et lever le drapeau blanc.
Scène n° 14 : Et c’est dans une folle course que la petite rejoindra la fourmilière, qui comme dirait qu’elle voulait prendre de court la fatalité, qui pertinemment savait déjà qu’elle s’acharnait contre elle.
Le narrateur : Mais rien à faire, la fatalité parait vraiment s’acharner sur la petite fourmi, parce que l’arnaqueur toujours en place et lieu épiant les moindres petits agissements de la malheureuse reprendra sans aucun scrupule le butin au vue du retour de la petite fourmi avec ses congénères et qui bizarrement étaient au nombre de quatre ou cinq. Il parait que ce ne sont là que les amies fidèles, ceux qu'on pense qu'ils nous soutiennent dans les moments difficiles.
Scène n° 15 : Les petites bêtes arrivaient sur les lieux vont vite douter de la raison de leur amie puisque ils font vite déguerpir que les autres fois rejoignant leur fourmilière, laissant derrière eux une petite fourmi dans tous les embarras du monde.
Scène n° 16 : L’arnaqueur remis la cigale sur terre une fois encore, mais non son hésitation que la petite fourmi s’en approcha pour la reconnaitre, et prendra plus qu’il en faut de temps pour essayer de la colporter.
Le narrateur : Cependant un évènement bien bizarre se produit cette fois-ci, parce qu’au lieu que la petite fourmi se dirige vers la fourmilière pour demander de l’aide, c’est une armée de fourmi dans une marche bien solennelle et se pourrait-il tambour battant qui sorte et se dirige vers la petite fourmi, ce qui a éveillé encore plus la curiosité de notre arnaqueur pour les surveiller sereinement et attentivement.
Scène n° 17 : L’arnaqueur extirpa la cigale d’entre les mains de la petite fourmi la laissant stupéfaite, criant se pourrait-il de toutes ces forces sa rage; sans pour autant pouvoir injurier la fatalité, puisque il est de notoriété publique que les fourmis croient dure comme fer au Divin et à la miséricorde Divine, même si elle ne comprenait certainement pas les raisons pour lesquelles une miséricorde Divine lui a imposé à elle petite fourmi bien charitable et pieuse une telle épreuve.
Scène n°18 : Au vue de la troupe, la charitable et honorable petite fourmi prend ses cliques et ses claques et fonce sans se retourner droit vers le large, après un long parcourt, essoufflée, elle se risque de jeter un clin d’œil par derrière, bizarrement elle ne s’aperçoit plus ses congénères la poursuivre. Bien curieuse elle se risque de ralentir petit à petit jusqu'à s’arrêter pour oser, toute sur ses gardes, rebrousser chemin, mais toujours rien à l’horizon, quand soudain elle aperçoit la meute de fourmi occupée à on ne sait quoi. Pour avoir le cœur net, elle osa s’approcher de plus en plus jusqu'à ce qu’elle se fait apercevoir, c’est alors qu’elle se fait chaleureusement rejoindre et renifler par la première fourmi puis par la seconde jusqu'à ce que toute la meute y passe, on dirait qu’elles lui présentent des excuses. Elle découvre stupéfaite que la dépouille de la pauvre cigale qui lui a joué tant de tours est bien là, et qu’elle est en route vers la fourmilière. Elle remercia le Divin pour sa miséricorde de lui avoir permis surtout de sauver la face devant ses congénères, tout en ayant appris qu’on ne peut même pas compter sur ce qu’on pensait être des amis fidèles, puisque c’est à eux qu’est revenu l’honneur d’avertir la meute meurtrière, mais elle se réjouit encore plus de n’avoir jamais perdu confiance et espoir en la miséricorde Divin.
Le narrateur : Cette dernière scène n’était pas pour être si ce n’est cette miséricorde Divine à laquelle a tant cru la petite fourmi, puisque l’arnaqueur ayant compris ce qu’encoure la petite fourmi ; c’est pourquoi il a eu de la compassion à son égard, au point de fondre en larme, son cœur s’éclaira et déposa la cigale gisante à la meute. La petite fourmi ne saura certainement pas tôt à quoi aura servi son épreuve, puisque le jour où elle le saura, elle serait certainement bien heureuse d’être juste une petite fourmi qui à tant permis et remercia bien plus le Divin pour sa miséricorde , et pour cause l'arnaqueur a acquis bien des sagesses.
Nb : Cette histoire est une adaptation d’un écrit dont l’auteur me reste inconnu, quoi que j'ai fait subir au texte de nombreux arrangements, l’idée originelle reste toujours celle de son premier auteur. Que celui qui l’aura connu le fait savoir tout remercié.